Cette rentrée universitaire est sous le coup des mesures d’austérité au sein de l’UBO. Le plan « PARI » imposé par la présidence de l’UBO a amputé nos formations de plus de 20 000 heures de cours sur l’ensemble de l’année universitaire. Mais nous constatons que la situation est bien plus alarmante.
En effet, les manques de moyens humains et matériels conduisent chaque jour à la suppression d’heures d’enseignement qui viennent s’ajouter au « PARI » de la présidence de l’UBO. Ainsi, les licences de LEA Anglais-Espagnol, LEA Anglais-Allemand, Psychologie, mais plus largement l’ensemble des Unités d’Enseignement transversaux comme les langues, se voient privées de conditions d’enseignement décentes. Le désengagement de l’Etat dans l’Enseignement Supérieur et dans la Recherche asphyxie nos Universités, et remet en cause la qualité du service public.
Aujourd’hui, comment assurer la crédibilité de nos diplômes lorsque des cours sont supprimés, des examens neutralisés par manque d’enseignement ? Quelle égalité de traitement lorsque certains TD voient leurs cours supprimés en l’absence d’enseignants ? Quelle qualité d’enseignement et de suivi pédagogique lorsque la norme devient le recours à des vacataires précarisés, avec une pression croissante sur des titulaires qui deviennent de plus en plus régulièrement des bénévoles ?
Jamais l’UBO ne s’est retrouvée dans une situation aussi catastrophique, nous nous interrogeons sur la capacité de notre université à dispenser des enseignements « de qualité » et à accueillir dignement les étudiant.e.s. L’Alternative-UBO tient à rappeler son attachement au service public. Nous refusons de voir l’UBO mise à la découpe au profit des logiques budgétaires gouvernementales avec la passivité de la présidence de l’UBO. Nous demandons donc à notre président d’Université d’assumer ses responsabilités vis-à-vis des étudiant.e.s et du personnel universitaire en refusant le massacre du service public d’enseignement supérieur.